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ADDIS-ABEBA: DÉBAT LE 9 FÉVRIER SUR LE GABON SUSPENDU DE SES INSTITUTIONS DE L’UA

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Les ambassadeurs des quinze pays membres de Commission de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) débattront le 9 février du Gabon, suspendu des institutions de l'UA, indique Africa Intelligence.

Les ambassadeurs des quinze pays membres de Commission de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), du Congo-Brazzaville, du Kenya, de l'Égypte, de la Zambie, du Nigeria, de la Guinée équatoriale, du Gabon, de Djibouti, du Rwanda, du Maroc, de l'Angola, Zimbabwe, du Libéria, de Sierra Leone, et du Togo débattront le 9 février du Gabon, suspendu des institutions de l'UA, explique Africa Intelligence.

Selon l'article 5 du Protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, il est composé de 15 représentants élus des États membres. C’est un organe membre restreint similaire au Conseil de sécurité des Nations Unies. Il peut mener des interventions militaires et des opérations de maintien de la paix en Afrique sur la base d'une décision de l'assemblée de l'Union. Cela peut également être fait contre la volonté de chaque État membre si certaines conditions sont remplies.

Le CPS peut mener des interventions militaires et des opérations de maintien 

Au Conseil de paix et de sécurité, 15 membres sont élus, représentés chacun par trois pays d'Afrique Centrale, trois d' Afrique de l'Est, deux d'Afrique du Nord, trois d'Afrique australe et quatre pays d'Afrique de l'Ouest. La plupart de ses réunions ont lieu au siège de l'UA à Addis-Abeba.

En octobre dernier le Maroc, membre du CPS par la voix de l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, avait appelé le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), au soutien des efforts de paix, de sécurité et de développement au Gabon pour la réussite du processus de transition dans ce  pays frère. «Nous devons nous engager collectivement à faciliter une réponse rapide et efficace à cette situation qui favorise le retour du Gabon à sa place naturelle au sein de l’UA», avait conseillé le diplomate marocain.



 

Par Pamphile EBO

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